Il y a quelques mois depuis que ce roman est entre le public lecteur français. Durant ce temps j'ai reçu beaucoup d'e-mails, avec opinions, des notices de bloggers, des articles de presse et de critiques littéraires. Plusieurs fantastiques, autres sensées, autres non tant. J'ai beaucoup voyagé aux festivals littéraires et ai eu l'opportunité de partager des impressions avec beaucoup de lecteurs personellement, avec libraires, avec professeurs et avec d'autres écrivains. Et, certainement, les réseaux sociaux, twiter et facebook, m'ont permis de connaître les commentaires des lecteurs dans le monde du langue francophone.
Personellement, je crois qu'un
livre doit se défendre à si même sans la
médiation de l'auteur. Le texte et le lecteur se trouvent dans n'importe quelle
dépêche, les mots et les sensations se croisent et, la chimie existe ou elle
n'existe pas. Il est après, quand le livre est déjà à l'intérieur du lecteur,
quand c'est le vrai maître des mots, quand l'écrivain peut sortir à scène et
partager, dans une égalité, l'univers écrit avec l'univers cultivé. C'est la
raison par laquelle je n'ai pas l'habitude de répondre aux critiques, dans un
sens positif et non plus négatif. Par la même raison j'essaie d'être impartial
avec les personnes qui m'écrivent mais je ne veux pas me mêler entre eux et le
livre qui, maintenant, leur appartient.
Cependant, maintenant que
déjà certain temps raisonnable a passé,
j'aimerais exercer mon droit de lecteur aussi. Parce que, bien que cela semble
insoupçonné, aussi l'écrivain peut finir par être témoin étranger de son propre
roman.
J'imagine le Maison des Chagrins comme une grande maison qui est vide,
des chambres où à peine il pénètre la lumière. Le lecteur entre dans cette
maison pleine de silence, où la poussière de la mémoire flotte depuis des
générations. Peu à peu, en palpant presque à l'aveuglette les murs de cette
maison, il croise d'une chambre l'autre. Et dans chaque coin, timide et fait
peur, il trouve à différents esprits, les fantômes de personnes seules et
isolées qui tendent la main vers la faible lumière qui apparaît à travers des
fenêtres. Ces fantômes voudraient sortir de ses chambres et communiquer avec
les autres mais ils sont attrapés par des chaînes invisibles. Les chaînes qui
sont toujours dans le fil de l'évocation de sentiments, souvent, désespérés.
Ces ombres qui certaine ont été êtres humains seul peuvent partager son
histoire avec le lecteur, l'attrapent des mains, l'obligent à s'asseoir et à
écouter. Le lecteur va d'une chambre dans une autre de cette maison vide,
écoute des histoires de l'amour, de vengeance, de douleur, de certain bonheur
perdu. Parfois il reste paralysé par les
cris d'horreur, par le désespoir des espérances perdues de ses habitants
invisibles qui implorent une compagnie. D'autres fois, au contraire, on écoute
de la musique dans l'air, de belles chansons de nostalgie, les pièces de
violon, de beaux vers déclamés par personne, et quand ses yeux s'habituent de
la pénombre, le lecteur découvre ombragé de beaux retables dans les murs, les
peintures extraordinaires, toutes les expressions de la grandeur de l'âme
humaine.
Après un longue chemin par
l'invention de la mémoire et des sentiments, le lecteur trouve la sortie de
cette maison, respire allégé par la plénitude du soleil et la propreté de
l'air. Mais après recommencer à regarder derrière, il se rend compte que dans
cette maison ils lui sont restés pars du coeur. Le lecteur sait, comprend, sent
dans le plus intime qu'il est aussi l'un de ces fantômes, qu'il habite aussi
cette maison, et que, tout compte fait, le Maison des Chagrins est la propre
vie où aussi nous, les lecteurs, vivons d'une location.
Voilà la raison par laquelle je
trouve que ce titre de la traduction chez un Français est si bon et si estimé
comme l'Espagnole.
Pd: mis excusas por atreverme a
escribir esta entrada en francés, consciente de sus fallos. Pero creo que se lo
debo a mis lectores en Francia.
Victor del Árbol.
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