miércoles, 12 de marzo de 2014

Après l'avoir écrit : Pourquoi lire le Maison des Chagrins


Il y a quelques mois depuis que ce roman est entre le public lecteur français. Durant ce temps j'ai reçu beaucoup d'e-mails, avec opinions, des notices de bloggers, des articles de presse et de critiques littéraires. Plusieurs fantastiques, autres sensées, autres non tant. J'ai beaucoup voyagé aux festivals littéraires et ai eu l'opportunité de partager des impressions avec beaucoup de lecteurs personellement, avec libraires, avec professeurs et avec d'autres écrivains. Et, certainement, les réseaux sociaux, twiter et facebook,  m'ont permis de connaître les commentaires des lecteurs dans le monde du langue francophone. 
Personellement, je crois qu'un livre doit se défendre à si  même sans la médiation de l'auteur. Le texte et le lecteur se trouvent dans n'importe quelle dépêche, les mots et les sensations se croisent et, la chimie existe ou elle n'existe pas. Il est après, quand le livre est déjà à l'intérieur du lecteur, quand c'est le vrai maître des mots, quand l'écrivain peut sortir à scène et partager, dans une égalité, l'univers écrit avec l'univers cultivé. C'est la raison par laquelle je n'ai pas l'habitude de répondre aux critiques, dans un sens positif et non plus négatif. Par la même raison j'essaie d'être impartial avec les personnes qui m'écrivent mais je ne veux pas me mêler entre eux et le livre qui, maintenant, leur appartient.
Cependant, maintenant que déjà  certain temps raisonnable a passé, j'aimerais exercer mon droit de lecteur aussi. Parce que, bien que cela semble insoupçonné, aussi l'écrivain peut finir par être témoin étranger de son propre roman. 
J'imagine le Maison des Chagrins comme une grande maison qui est vide, des chambres où à peine il pénètre la lumière. Le lecteur entre dans cette maison pleine de silence, où la poussière de la mémoire flotte depuis des générations. Peu à peu, en palpant presque à l'aveuglette les murs de cette maison, il croise d'une chambre l'autre. Et dans chaque coin, timide et fait peur, il trouve à différents esprits, les fantômes de personnes seules et isolées qui tendent la main vers la faible lumière qui apparaît à travers des fenêtres. Ces fantômes voudraient sortir de ses chambres et communiquer avec les autres mais ils sont attrapés par des chaînes invisibles. Les chaînes qui sont toujours dans le fil de l'évocation de sentiments, souvent, désespérés. Ces ombres qui certaine ont été êtres humains seul peuvent partager son histoire avec le lecteur, l'attrapent des mains, l'obligent à s'asseoir et à écouter. Le lecteur va d'une chambre dans une autre de cette maison vide, écoute des histoires de l'amour, de vengeance, de douleur, de certain bonheur perdu. Parfois il reste  paralysé par les cris d'horreur, par le désespoir des espérances perdues de ses habitants invisibles qui implorent une compagnie. D'autres fois, au contraire, on écoute de la musique dans l'air, de belles chansons de nostalgie, les pièces de violon, de beaux vers déclamés par personne, et quand ses yeux s'habituent de la pénombre, le lecteur découvre ombragé de beaux retables dans les murs, les peintures extraordinaires, toutes les expressions de la grandeur de l'âme humaine.
Après un longue chemin par l'invention de la mémoire et des sentiments, le lecteur trouve la sortie de cette maison, respire allégé par la plénitude du soleil et la propreté de l'air. Mais après recommencer à regarder derrière, il se rend compte que dans cette maison ils lui sont restés pars du coeur. Le lecteur sait, comprend, sent dans le plus intime qu'il est aussi l'un de ces fantômes, qu'il habite aussi cette maison, et que, tout compte fait, le Maison des Chagrins est la propre vie où aussi nous, les lecteurs, vivons d'une location.
Voilà la raison par laquelle je trouve que ce titre de la traduction chez un Français est si bon et si estimé comme l'Espagnole.
Pd: mis excusas por atreverme a escribir esta entrada en francés, consciente de sus fallos. Pero creo que se lo debo a mis lectores en Francia.


Victor del Árbol.

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